Sophia Aram
A nos amours…

Sophia Aram, à nos amours…
En tournée
Après un premier spectacle sur l’école, un second sur les religions et un troisième sur la montée des extrêmes, Sophia poursuit son observation de la société en revisitant nos préjugés, nos héroïsmes et nos petits arrangements avec l’amour.
« Le point de départ du spectacle vient de ma surprise face à un étonnement. Celui des commentateurs au sujet de l’affaire Weinstein. Pourquoi avait-il fallu attendre cette affaire et le mouvement Meetoo pour « découvrir » l’ampleur des violences faîtes aux femmes?
Il faut attendre que Sharon Stone attrape un coup de soleil pour découvrir le réchauffement climatique?
Non pas que le sujet soit méconnu ou insuffisamment documenté, mais il était visiblement rangé sur l’étagère de la violence ordinaire à une époque où il n’était plus de mise « d’en faire trop avec le féminisme » devenu aussi « obligatoire » que « ringard » au prétexte qu’il aurait « déjà gagné.
Et pendant ce temps là, Patrick Juvet s’égosille sur les femmes-femmes-femmes qui ont perdu leurs flammes-flammes-flammes en… préférant les motos aux oiseaux.
Ma conviction est, qu’en matière de violence faîtes aux femmes mais aussi de sexisme, le sujet reste entier. Et pour cause, je pense que le second nourrit et permet le premier et qu’il n’y aurait pas ce niveau de violence envers les femmes sans sexisme. Comme il n’y a pas d’actes antisémites, racistes ou homophobes sans préjugés sur les juifs, les noirs, les arabes, les blancs et les homosexuels, il n’y a pas de violence contre les femmes sans sexisme.
Évidement, si tu penses que l’assurance chômage est responsable de l’oisiveté et que le mariage gay annonce la fin de la famille, je ne vois pas pourquoi la dénonciation des violences sexuelles ne pourrait pas être responsable de l’impuissance…
Le sexisme étant loin, très loin d’être réservé aux hommes, il convient de faire ensemble l’inventaire de cet héritage culturel tant il est présent partout : l’éducation, la musique, les contes de fées, la religion, la sexualité mais aussi la manière dont on traite la question de l’ambition, du désir, des menstruations et même, ce qui est un comble, des violences faîtes aux femmes.
Le génie de Jeaneton prend sa faucille c’est de vous décrire un viol en réunion ponctué de larirette lariretteuh…
C’est ce tour d’horizon que je vous propose de faire ensemble pour déminer le terrain merveilleux de l’amour et des relations entre hommes et femmes.
L’amour, cet ilot de sincérité perdu dans un océan d’idées reçues. » Sophia
Sophia Aram
Après avoir commencé l’improvisation théâtrale au lycée, puis le théâtre avec la compagnie du théâtre du sable, Sophia Aram écrit pour la télévision avant d’entamer une carrière seule en scène avec un premier consacré à l’école (Du plomb dans la tête), le deuxième consacré aux religions (Crise de foi). Parallèlement elle anime une chronique humoristique dans la matinale d’Inter. Après un détour par France 2 (Jusqu’ici tout va bien), elle retrouve la scène et la radio avec un spectacle sur la montée des extrêmes et les replis identitaires (Le fond de l’air effraie).
Sophia poursuit son observation de la société à travers ses chroniques radiophoniques, le cinéma (Neuilly sa mère) aux côté Jérémy Denesty, Samy Seghir, Denis Podalydès et Valérie Lemercier sous la direction de Jamel Bensalah. Parallèlement, elle termine l’écriture d’un scénario pour UGC et remonte sur scène pour ce quatrième spectacle, A nos amours…
Textes, Sophia Aram et Benoit Cambillard.
Mise en scène, Benoit Cambillard et Sophia Aram
Musiques, Raphaël Elig
Lumières, Fabienne Flouzat et Julien Barrillet
Durée, 1h20


« Sophia Aram sait être drôle et pertinente »

« L’humoriste remonte sur scène avec un quatrième one-woman show à son image : drôle et engagé »
« L’humoriste déconstruit les idées reçues avec espièglerie et sans tabou »
